Biennale des lions 2006

- temps de lecture approximatif de 7 minutes 7 min - Modifié le 17/06/2016 par ameyer

L'événement "60 lions, 60 lieux, 60 artistes", qui fut un succès public immédiat à Lyon, en 2004, est devenu la première "Biennale des lions" en 2006, avec 30 lions, 39 taureaux exposés sur 69 lieux de Lyon, du 7 avril au 10 juillet.

L’événement “60 lions, 60 lieux, 60 artistes”, qui fut un succès public immédiat à Lyon, en 2004, est devenu la première “Biennale des lions” en 2006, avec 30 lions, 39 taureaux exposés sur 69 lieux de Lyon, du 7 avril au 10 juillet.
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visuel 2006
Biennale des lions.fr

Trente-neuf taureaux décorés par des artistes plasticiens venus non seulement de toute l’Europe, mais aussi de l’Inde, du Japon, des Etats-Unis, du Mexique, de Taïwan, d’Indonésie…, sont exposés aux cotés de trente lions, du 7 avril au 10 juillet 2006, dans tous les arrondissements de Lyon.

L’événement se développe désormais en partenariat avec une autre métropole, afin de contribuer « à la rencontre, au dialogue et au métissage des cultures ». Cette année, Turin, Ville olympique d’hiver 2006, avec son emblème le taureau, est associée à la Ville de Lyon, et son emblème, le lion. Ainsi, à partir de l’emblème de ces deux villes, carte blanche est donnée à 69 artistes d’Italie, de France et du monde, pour offrir, d’abord aux Lyonnais, la surprise et la diversité de leurs créations, avant que les 69 « animaux » n’aillent ensuite passer l’été, sur l’asphalte turinois, où ils seront alors mis aux enchères publiques, en octobre.

Le plan du parcours en 2004 :
- Voir 60 lions, 60 lieux, 60 artistes

Le plan du parcours en 2006 :
- Voir La biennale des lions Lyon-Turin 2006

Sculpture, collage, gravure, peinture, costumes…aucune limite n’est fixée aux artistes intervenants, chacun disposant d’une sculpture en résine de polyester vierge, représentant grandeur nature, pour 30 d’entre eux, un lion en mouvement, tandis qu’un taureau en mouvement échoit aux trente-neuf autres.
La plupart des œuvres sont mises en scène à l’air libre (pas d’animaux en cage !), sur un socle noir, muni d’un inviolable système de fixation, et bénéficiant d’un traitement de protection contre les intempéries et le rayonnement solaire.
On les rencontre dans le centre historique, les arrondissements et chaque mairie lyonnaise, les plus fragiles d’entre elles étant installées dans des espaces protégés.

A l’origine, un rêve – qui rêvait d’être partagé – celui de Mohamed Attia, fou de Lyon où il vit depuis 50 ans et passionné d’art, psychiatre à l’hôpital Saint-Jean de Dieu, où, depuis de nombreuses années, il organisait déjà des concerts pour ses malades, au sein même de l’hôpital.

En 2004, il proposa à la Ville de Lyon d’être le partenaire d’une manifestation artistique de portée internationale, sur le thème d’un « Hommage au monde ». Le projet urbain des « Soixante lions pour Lyon » s’en suivit, auquel la Ville ne put que se féliciter d’avoir répondu favorablement, qui fit descendre dans la rue des œuvres originales d’artistes locaux, nationaux et internationaux.

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Lion – place Bellecour

sur l’Evénement 2004 et la Biennale 2006…

des articles :
Lions pour Lyon in Le Progrès, 8 juin 2004
- En découvrant les lions disséminés dans la cité, les lyonnais redécouvrent leur ville, et rendent hommage au monde, aux hommes et aux diversités culturelles. “La vraie nature de Lyon est d’être une ville de croisement…” souligne l’adjoint au maire…

Je me répète et j’en ai honte in Le Progrès, 1er juillet 2004
- L’interview de l’artiste déjanté (mais coté !) Ben, très critique vis-à-vis de la société de consommation (…mais favorable au progrès, au confort, à la concurrence…) qui expose son lion, place Bellecour, après avoir été censuré par le Centre commercial de la Part-Dieu…

Des lions malmenés ou trop aimés in Le Progrès, 3 juillet 2004
- Inévitablement, des lions ont fait l’objet de dégradations diverses : éruption de pois verts pour l’un, lance subtilisée pour l’autre, habit de tissus ou carapace de petits miroirs arrachés…les lions sont “blessés”. Mais le docteur Attia ne s’en étonne pas et ne souhaite pas de restauration permanente des oeuvres… La vente aux enchères étant prévue pour le 4 septembre, les artistes auront tout loisir pour redonner à leur animal, son aspect original…

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Taureau – Pont Maréchal Juin

Le mariage des lions et des taureaux in Le Progrès, 7 décembre 2005
- Le premier événement avait été rendu possible grâce à l’aide financière de 100 000 euros de la Ville, la Biennale des lions revendique son indépendance et le taureau, emblème de la capitale du Piémont entre en scène…

Lâchez les bêtes ! in Lyon Capitale, 4-10 avril 2006
- L’événement se développe désormais en partenariat avec une autre métropole : c’est Turin, la voisine transalpine, star des derniers J.O. d’hiver qui a été désignée . Les taureaux italiens rejoignent les fauves lyonnais…

La feria des lions et des taureaux in Le Progrès, 8 avril 2006
- Délirant et magnifique, le Veau d’or revisité par le sculpteur mexicain, Aaron Hinijosa, a été flatté et admiré sous toutes les coutures, lors de la visite inaugurale de la Biennale, à la Maison Bullukian, place Bellecour…Mais aussi dans le hall du cinéma le Pathé, celui de Robert Stalport, et dans les fontaines de la place de la République, celui de Paul Marandon…
“Je veux faire des lions le lien avec les villes du monde”, rappelle Mohamed Attia…

Lions avec taureaux in Lyon citoyen, avril 2006
- Après une phase de transition, en 2005, l'”Evénement” devient “Biennale”, passe les frontières, associe les villes amies et diversifie le bestiaire. Première élue : Turin. Prochaines biennales : 2008, avec les ours de Montréal, puis 2010, avec les dragons de Canton.

un ouvrage :

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Lyon ou le rêve des lions

Lyon ou le rêve des lions de Mohamed Attia
- Commande de créations, exposition ouverte dans la cité et vente aux enchères publiques des oeuvres au profit d’associations caritatives ; chacune des trois étapes de cette manifestation a tissé des liens entre les artistes, leurs oeuvres et le public, offrant du splendide et du merveilleux au coin d’une rue, au milieu d’une place, dans un jardin ou sur un pont, restaurant la communication et la convivialité dans le tissu social.
L’ouvrage somptueux prolonge l’enchantement de cette déambulation sereine au milieu des fauves, devenu sujets de découvertes, de recherches, de rencontres, de plaisirs, par la magie de cette carte blanche donnée aux artistes.

Avec cette nouvelle manifestation artistique pérenne et itinérante, que constitue cette première Biennale des lions , la Ville espère bien réitérer l’engouement des visiteurs, constaté en 2004.

sur Turin :

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Le taureau de Turin

“Le taureau de bronze, symbole de la ville de Turin, devant le café Torino. La tradition dit que si l’on marche sur ses testicules, cela porte bonheur.”
- Voir Turin dans quel sens ?


sur Lyon, ville de Biennales :

- Voir Les biennales de Lyon

- Voir La 8ème Biennale d’Art contemporain : expérience de la durée
et un ouvrage : Histoire des Biennales d’art contemporain
- Voir 12ème Biennale de la Danse
- Voir 6ème Biennale d’Art sacré
et un article : “Sixième biennale d’Art sacré” in Le Progrès 17 mai 2006
- Voir Biennale Musiques en scène
- Voir 8ème Biennale de l’éducation et de la formation

sur l’Art dans la Ville :

un ouvrage :
- L’art dans la ville

des manifestations :

- Voir L’Art dans la Ville Saint-Etienne et un ouvrage : – Exhibition : Art dans la ville

- Voir Vach’art 2006

- Voir Africalyon

Les lions de Lyon, la vente aux enchères Voir Le montant de la vente

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