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Une nihiliste

Sophie Kovalevskaïa

Vera éprouvait une sensation quasi physique du temps qui suintait comme un liquide d'un vase fêlé, goutte après goutte, et il restait de moins en moins de ces précieuses gouttes.

Sophie Kovalevskaïa :

 

« Mathématiques et révolution ont été les deux passions de Sophia Kovalevskaïa, même si elles étaient étrangères à son milieu, l’aristocratie russe du milieu du XIXe siècle. Les seules passions admises pour les jeunes filles de ce milieu et de cette époque ne pouvaient porter que sur leurs maris et leurs enfants. »

 

Sophie Kovalevskaïa

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Une nihiliste témoigne d’une période trouble en Russie (vers 1860) durant laquelle le tsar, face à la révolte qui gronde, décide de donner quelques libertés aux paysans – comme celle de posséder, s’ils le souhaitent, leur propre terre.

 

Les propriétaires sont dépités et ne comprennent plus rien, pas plus que les paysans qui sont perdus dans ces nouveautés.

Face à cette perplexité, certaines voix s’élèvent : celles des nihilistes qui veulent « aller au peuple », pour l’instruire, lui ouvrir pleinement les portes de la liberté et de la révolution.

 

Ce témoignage est conté à travers la vie de Véra, fille de bonne famille, qui par amour et conviction va choisir de servir la cause.

 

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