logo-article

Traversée en eau claire dans une piscine peinte en noir

Cookie Mueller

Héroïne oubliée de l’avant-garde new-yorkaise, Cookie Mueller figure pourtant en bonne place dans la mythologie rock. Pour s’en convaincre, il suffit de découvrir le récit de sa vie courte mais multiple.

N’a-t-elle d’ailleurs pas fait l’actrice pour John Waters, le plus rock des cinéastes ? Dans Pink Flamingos de ce dernier justement, elle se distinguait dans une scène de relation sexuelle avec un poulet ! C’est tout Cookie Mueller, ça ! Se retrouver embarquée, en toute insouciance, avec des bras cassés, dans des plans foireux de défonce ou des virées en stop qui tournent mal façon Délivrance de John Boorman. Et c’est bien ce qui emporte d’emblée notre sympathie, cet art de ne pas se prendre au sérieux.
Ses souvenirs oscillent donc sans cesse entre humour, anecdotes garanties 100% rock mais aussi une certaine mélancolie. Car, entre les lignes, affleure une Amérique joyeusement dysfonctionnelle. Celle des années 70. Juste après le Summer of love et juste avant le grand retour de l’ordre moral des années 80.

Partager

Poster un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *