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Toute la poussière du chemin

Antunes, Wander

Comme tant d’autres, je ne suis qu’un fantôme errant sans but sur ces chemins tristes et poussiéreux.

Toute la poussière du chemin est un récit à la Steinbeck, à la Jack London.

 

Crise 1929.

Un homme est seul sur une route aride, un naufragé.

 

« Comme tant d’autres, je ne suis qu’un fantôme errant sans but sur ces chemins poussiéreux ».

 

Cet homme rencontre un enfant fugitif.

Quelques jours après, l’homme voit le père de l’enfant.

Le père lui demande, alors, de retrouver son fils qui est parti pour devenir marin.

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Au cours du périple, l’homme se dévoile.

La crise l’a conduit au désespoir.

Face à l’expulsion de leur maison, à la perte de son travail, sa femme a perdu la raison et le goût de vivre.

Et l’homme est devenu vagabond dans cette Amérique en état de crise où le racisme, le viol, le lynchage sont des histoires courantes.

Ici tout n’est que milice et chaos.

 

Toute la poussière du chemin  est un récit sans concession.

 

Wander Antunes laisse le regard s’assombrir au plus profond de la tombe.

 

Jaime Martin, lui, plonge le regard dans l’œuvre de John Ford et notamment dans son film Les raisins de la colère. Son graphisme est dégagé et les couleurs sont pales.

 

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Une lecture amère mais d’une grande beauté.

 

« Je sais que je ne suis plus seul. Et que c’est bon de ne plus être seul. »

 

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