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Les sorcières de Salem

Miller, Arthur

« Comment pourrais-je vivre sans mon nom ? Je vous ai donné mon âme, laissez-moi mon nom. »

En 1953, Arthur Miller écrit Les sorcières de Salem.

Cette pièce de théâtre s’inspire du procès de 1692, pour usage de la sorcellerie, dans le bourg puritain nommé Salem.

L’auteur s’interroge sur la possibilité des magistrats à sombrer dans un fanatisme cruel et sans limite, laissant la raison devenir une folie judiciaire.

Au début de la pièce, le révérend Samuel Parris surprend sa fille, sa nièce et d’autres demoiselles dansant dans la forêt.

Certaines filles sont tellement choquées, de s’être fait surprendre, qu’elles se retrouvent dans un état hystérique où la communication n’est plus possible.

Face à ces troubles, l’œuvre de Satan est évoquée. Ces jeunes filles ne peuvent qu’avoir été envoûtées.

Même si la vérité est tout autre, le procès va pouvoir commencer.

Qui a ensorcelé les jeunes filles ?

Qui doit on pendre ou brûler ?

Les sorcières de Salem est une pièce de théâtre remarquable dans laquelle Arthur Miller dénonce « une conséquence du dogmatisme joint à la peur qui dévoie les intelligences et les institutions. ».

Arthur Miller en voulant revenir sur cette période trouble de 1692, dénonce en fait sa propre époque, avec la chasse aux communistes selon Joseph McCarthy.

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Voir dans le catalogue de la BML

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