logo-article

Africa on my mind, histoire sociale de l’afrocentrisme aux Etats-Unis

Sarah Fila-Bakabadio

Voici un ouvrage essentiel qui va au-delà des polémiques superficielles en plongeant dans les racines de l'afrocentrisme.

Partant de l’idée d’afrocentrisme et en s’attardant plus spécifiquement sur sa diffusion aux Etats-Unis à partir des années 90, elle découvre des afrocentrismes et en envisage toutes les facettes, à la fois courants, pratiques et usages sociaux. Elle s’immerge dans des pensées, des vies d’hommes, des milieux, des lieux, des médias… et souligne ainsi les liens étroits entre les afro-américains et l’Afrique, entre leurs histoires. Elle interroge les mémoires, les constructions identitaires et tente de mieux définir l’essence même de l’afrocentrisme, c’est à dire observer le monde d’un point de vue « africain ».

 

 

Voir dans le catalogue de la BML

Tags

Partager

Poster un commentaire

One thought on “Africa on my mind, histoire sociale de l’afrocentrisme aux Etats-Unis”

  1. BERNARD-GODET Laure dit :

    Très bon essai, très complet.

    L’auteure analyse tous les aspects de l’afrocentrisme au États-Unis, elle fournit une étude très riche et précise : les orateurs représentant ce courant, son historique, l’appropriation par la société de l’afrocentrisme, etc.

    Elle nous livre aussi son analyse personnelle qui peut conduire à une critique très intéressante de l’afrocentrisme.

    Je suis d’accord avec vous : l’auteure montre qu’il y a des liens entre afro-américains et Afrique, mais, d’après ce que j’ai retenu de son propos, ces liens ne sont pas aussi profonds qu’on pourrait le penser.

    Elle relève, notamment, que pour beaucoup d’afro-américains, l’Afrique est vue comme un tout assez uniforme et que peu connaissent les différences importantes entres les cultures africaines. D’autant plus, que certains théoriciens américains de l’afrocentrisme ne paraissent pas non plus aller trop au-delà de l’apparence et auraient même tendance à modeler une Afrique correspondant à leur discours. Par exemple, certains semblent s’appuyer sur le principe, supposé général, de sociétés africaines patrilinéaires, ce qui pourrait justifier une certaine relégation au second plan de la femme afro-américaine.

    Ce n’est juste qu’un point de cet essai, qui est vraiment passionnant et foisonne de pistes de réflexion.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *