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Revenir au monde

Nicole Bordeleau

L'auteure aborde avec humilité et bon sens le fait de méditer en pleine conscience. Elle met aussi en garde contre l'instrumentalisation de cette méthode comme "solution" à tous nos problèmes existentiels et sociétaux. Pour elle, c'est juste un moyen de redevenir attentif à ce que l'on vit au présent, lutter contre la dispersion de notre attention et notre propension à l'hyperactivité

Dans une société où il est de bon ton de paraître toujours occupé et affairé, nous ne sommes jamais totalement présents à ce que nous sommes en train de faire. Cela comporte des risques pour notre santé psychique et physique. Nous vivons complètement déconnectés de ce qui se passe en soi et autour de soi, ce qui équivaut à ne pas être pleinement vivant.

Nicole Bordeleau précise : « Nous vivons principalement au niveau de nos pensées, c’est-à-dire déconnectés de nos autres sens. Et c’est pourquoi nos vies ressemblent à une liste de choses à faire que l’on biffe l’une après l’autre, sans avoir l’impression de véritablement vivre quoi que ce soit pleinement. Ainsi, nous vivons nos expériences sur le pilotage automatique et en surface en ayant le sentiment d’être partout et nulle part, en même temps. »

 

Résultat ? « Des chercheurs confirment que nous sommes non seulement plus tendus, plus dispersés, plus distraits, mais aussi moins conscients que les générations précédentes de ce qui se passe en soi et autour de soi. Cette “absence au monde” se traduit par des symptômes physiques et par un plus grand niveau de stress. »

L’auteure invite à se recentrer, à être attentif à tous nos sens, sans tomber dans le mercantilisme à outrance propagé par les médias. « Méditer, ajoute-t-elle, n’a pas pour objectif d’être calme et serein en tout temps, mais de nous enseigner à “revenir au monde”, c’est-à-dire à vivre pleinement et consciemment, ici et maintenant, dans l’instant présent, mais pas seulement quand les choses vont bien. »

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