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Peasant

Médieval freak folk

Richard Dawson

Oyé oyé !

A la manière d’un Sacré Graal, la musique de Richard Dawson pourrait simplement sembler grotesque si sa voix n’alliait pas tant de  délicatesse et de maîtrise, et si tant d’étranges syntaxes ne s’épanouissaient dans ses compositions.

Car comme les troubadours à qui il est aisément comparé, il utilise sa voix pour captiver son auditoire et encrer moult histoires prenant place dans un autre temps. Chaque chanson narre la vie d’une personne  (tisserand, prostituée, scientifique, mendiant…) vivant en Bernicie il y fort fort longtemps.

Mais ne vous y trompez pas : même si Richard Dawson est un joueur de guitare émérite et un compositeur hors pair -et n’a nullement à rougir de ses contemporains ou prédécesseurs freak folkeux- ce qui le rend inoubliable c’est l’usage de ses cordes vocales. La voix typée et touchante de cet homme-orchestre-homme-univers, s’entoure de musiciens pratiquant élégamment harpe, violons et cuivres, et invite des chœurs à habiter ses fabliaux.

Les 11 chansons de cet album sont autant de pièces d’or à savoir trouver dans le chaudron gardé par le leprechaun au pied de l’arc-en-ciel…

Si cette chronique ne vous a pas encore convaincu(e-s), allez donc rencontrer le tisserand de Richard Dawson :

Ou encore l’ogre :

 

Voir dans le catalogue de la BML

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