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Neptune

Higher Authorities

Side project de passage ou réorientation d’avenir ? Derrière Higher Authorities se cachent Adrian Blackburn et Jonathan Hartley, 2 membres éminents du groupe Clinic.

Un groupe d’anglais alliant rock garage, psychédélisme sixties et avant-garde, avec un goût pour les explorations électroniques et les ambiances noisy dérangeantes. Depuis leur dernier album, Free Reign en 2012, nous n’avions point de nouvelles des docteurs du rock liverpuldien.

Est-ce chose faite sous la forme d’un premier album, sous un nouveau nom et avec moins de participants ?

On ne tombe pas des nues à la première écoute. L’univers auquel on était habitué n’est pas très loin, on a peut être simplement changé de planète.

Le côté punk qui invoquait Suicide a laissé place à un rock spatial qui suinte les produits illicites. Les tempos sont down et la basse dub est lénifiante, hypnotique ; la batterie est une boîte à rythme minimale et élégante.

Les mélodies et sonorités des claviers vintage krautrockiens parcourent les titres avec classe et rappellent parfois celles Work and non work de Broadcast.

Un rock au psychédélisme ouaté de réverb’, doux et contemplatif. Plus minimal, plus électronique et vous l’aurez compris, plus dub. Pour celles et ceux qui n’aimaient pas Clinic, Higher Authorities ne leur serait pas inabordable (sauf pour celles et ceux qui détestaient la remarquable voix d’Adrian Blackburn, là ça risque d’être un peu plus ardu).

 

 

Voir dans le catalogue de la BML

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