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Moi ce que j’aime c’est les monstres

Emil Ferris

Roman graphique hors du commun

Karen Reyes, l’héroïne, est une petite fille de 10 ans qui vit à Chicago dans les années 60. Grande fan des monstres en tout genre, elle se prend pour un loup garou afin d’échapper à la dureté du monde. Un soir de la Saint Valentin, sa voisine est retrouvée morte, on présume un suicide. Mais Karen n’y croit pas un mot et mène l’enquête…

A la fois BD policière et historique, Moi ce que j’aime c’est les monstres est un ouvrage sur la différence et l’acceptation. Ce pavé de 800 pages est un véritable ovni graphique. Il est conçu comme un journal intime, au stylo à bille sur un carnet à spirales.

Après avoir essuyé 48 refus d’éditeurs, Moi ce que j’aime c’est les monstres est désormais reconnu par les plus grands tel que Art Spiegelman. Il a également reçu en 2018 le prestigieux prix Eisner pour le meilleur album, meilleure auteure et meilleure colorisation (rien que ça !).

 

“Quand les adultes sont hantés, ce sont les enfants qui connaissent leurs pires peurs…”

 

Emil Ferris, auteure jusqu’alors méconnue, est née en 1962 à Chicago. A 40 ans, suite à une piqure de moustique on lui diagnostique une méningo-encéphalite. Elle est paralysée et ne peut plus dessiner. Mais elle est déterminée et persévérante. Par une longue rééducation, elle intègre le Chicago Art Institute, dont elle sortira diplômée. C’est à cette période qu’elle commencera le premier volume de son roman graphique Moi ce que j’aime c’est les monstres.

Voir dans le catalogue de la BML

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One thought on “Moi ce que j’aime c’est les monstres”

  1. stupforever dit :

    Déjà tout petit, moi j’aime bien les monstres : https://youtu.be/_Q0Z4YkVEXw

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