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LUCKY

John Carroll Lynch

La quête existentielle d’un vieil homme solitaire.

Harry Dean Stanton, ou « Lucky », se rase, allume une cigarette, exécute quelques exercices de gymnastique en tricot de corps, termine sa cigarette, avale un café, s’habille de sa tenue de cowboy puis vagabonde comme chaque jour à travers les rues d’une ville désertique, ou presque.

Harry Dean Stanton, ou « Lucky », s’entraine aux mots croisés, suit avec attention les jeux télévisés, chante avec des mariachis, puis le soir venu il vide un verre avec son ami Howard, dont la tortue terrestre baptisée « Président Roosevelt » et âgée d’un bon siècle a disparu.

A quatre-vingt-dix ans, Harry Dean Stanton, ou « Lucky », prend conscience de sa condition mortelle mais ne meurt pas, et en allumant une nouvelle cigarette, il sourit à la disparition de toutes choses.

Lenteur des scènes, silences tantôt teintés de tristesse tantôt paisibles, gros plans nous plongeant dans l’intimité d’un visage, d’une réflexion, dialogues d’une simplicité complexe, routine envoûtante et performance d’acteur dénuée de toute emphase, ce long métrage, le premier de John Carroll Lynch, est un îlot poétique traitant de la mort avec une douceur et une précision déconcertantes.

Voir dans le catalogue de la BML

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