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L’oiseau chante comme le lui permet son bec

Loïc Godart

Les tribulations d’un punk-à-chien sans chien dans le quartier de “la Guillotine” à Lyon.

Il n’a ni nom ni domicile fixe, il se fait tabasser la nuit, vit de la générosité des habitants du quartier le jour, seconde le facteur et ne parle pas allemand. Il ne parle jamais en fait.

Lui, c’est ce jeune qu’on a tous croisé un jour, dans le tram, à la terrasse d’un café, à la sortie d’un concert ou aux urgences de l’hôpital.

Nous l’avons à peine regardé, ou alors à la dérobée, mais lui a une idée très précise de qui nous sommes, esclaves des transports en commun et des contraintes de notre vie rangée, millimétrée, rejetons de cette société qui ne lui offre pas de place.

Dans ces décors si familiers, Loïc Godart commet un magnifique conte moderne où se mêlent humanité et perversité, solidarité et indifférence.

Voir dans le catalogue de la BML

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