Les rives du crépuscule
Moorcock, Michael
lu, vu, entendu par FK - le 28/02/2019
Il ne désirait rien. Il ne regrettait rien. Il ne redoutait rien.
Ce roman est un régal autant pour les novices que pour les amateurs de science-fiction.
Michael Moorcock est un merveilleux fabuliste.
Son style est fluide, ses histoires sont simples.
Son univers est dense et captivant.
Les rives du crépuscule mélange les genres. On y trouve du romantisme, de la technologie avec un savant fou, de la politique, de l’écologie.
« Le fond de l’histoire, c’est la peur et ce qui en découle. Le symbolisme utilisé n’a rien d’obscur et peut même paraître un peu trop évident à certains. La peur, dans le cas présent, c’est celle de la mort et le désespoir qui l’accompagne. »
Suite à une attaque venue du cosmos, la terre est immobilisée sur son axe. Maintenant tout est simple. La terre n’a que deux territoire : la nuit et le jour : « un monde diurne et un désert glacial dans la nuit perpétuelle, séparés par des régions crépusculaires. ».
Un jour ou une nuit – cela dépend de la position géographique – une terrible nouvelle se propage. L’espèce, devenue stérile, est vouée à l’extinction.
Superstition, tyrannie, extrémisme et exécutions réapparaissent dans la vie des humains.
Alors, le dernier né de l’espèce humaine, Clovis Marca, part en quête d’une légende : Orlando Sharvis, le scientifique de Titan.
Les rives du crépuscule est une quête humaine extravagante, à lire d’urgence.
Ensuite, lisez :
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