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Les premiers, les derniers

Bouli Lanners

"J’étais mort et je revenu à la vie."

Ce film est figé dans un espace d’une ligne droite, d’entrepôt, de hangar, de bistrot routier. Le tout dans un univers de non-lieu dans et autour d’une petite ville perdue.

 

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L’horizon, le ciel, les étoiles sont, tout de même là, pour apaiser cette ambiance de fin du monde.

 

Oui, la fin du monde est évoquée. On en sera pas plus sur les raisons du chaos, mais les constats de la déchéance sont là.

 

"Les Premiers Les Derniers" de Bouli Lanners - cliquer pour agrandir

Deux chasseurs de prime, Cochise et Gilou, recherchent un portable volé.

Esther et Willy, un couple en cavale reflète une sorte d’innocence, de simplicité franche. Eux, ils ont un but où l’émotion sera un élément fondateur de ce film.

Et face ou avec eux, d’autres humains positifs, négatifs, et même un homme nommé Jésus.

 

Tout finit, tout commence, les premiers les derniers, dans ce trou perdu.

 

De ce film émane une puissance symbolique prenante au plus profond de soi.

Une ambiance de country très pesante rend le flux émotionnel en alerte constante.

Le rythme est lent, certains plans sont figés, le tout cadrant l’originalité, la marginalité, la philosophie des personnages.

Albert Dupontel, Bouli Lanners, Michael Lonsdale, Aurore Broutin, Philippe Rebbot, David Murgia sont captivants.

 

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Et à noter, l’ambiance musicale de Pascal Humbert apporte à ce film un ressentiment encore plus puissant.

A voir.Résultat de recherche d'images pour "Les Premiers, les Derniers"

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