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Le monde inverti

Priest, Christopher

« J’avais atteint l’âge de mille kilomètres ».

Helward Mann vit dans la cité « Terre ».

C’est une ville « vaisseau terrestre » toujours en mouvement, progressant à l’aide de rails sur une étrange planète aux confins d’une galaxie.

Le jeune Helward a été élevé dans la crèche de « Terre ».

L’heure est venue pour lui de devenir Guilde.

Il ne connait rien de la loi des Guildes, il doit tout apprendre.

Helward doit prendre le chemin de l’Optimum.

Durant la lecture de ce roman, nous comprenons vite que ce monde est synonyme de violence et de barbarie.

Par exemple, un des soucis de « Terre » est le nombre de naissances.

« Terre » exploite les peuples rencontrés sur la Route.

Les femmes des tribus sont utilisées pour enfanter et les hommes sont utilisés pour la mouvance de la cité.

« Les femmes sont trop précieuses pour risquer leur présence au-dehors. On en a besoin ici, dans la ville, parce qu’elles font des enfants et que l’on peut les mettre à contribution encore et encore. Si elles n’ont pas la chance de naitre dans la ville, on les fait venir de l’extérieur, puis on les renvoit quand elles ont rempli leur rôle. »

Le monde inverti est un roman où l’auteur cherche à faire perdre tout repère pour plonger les lecteurs dans la confusion.

Mais, au fur et à mesure de la lecture, tout devient limpide, et les dernières parties du récit sont totalement étonnantes.

Le monde inverti est un roman captivant où le dépouillement contribue à la perfection du style.

« Comment l’esprit pouvait-il admettre un concept dont l’œil n’avait pas été capable d’embrasser totalement la réalité ? ».

Voir dans le catalogue de la BML

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