L’arbre d’obéissance

Joël Baqué

lu, vu, entendu par FK - le 26/09/2019

« Le temps terrestre n’a pas de profondeur, il n’est qu’une surface où nous glissons, saisis par l’intensité de certains instants, abasourdis par la fugacité d’une existence. »

Syrie 4e siècle.

 

L’arbre d’obéissance retrace la vie de Théodoret et Syméon et évoque le mouvement extrême religieux des stylites.

 

« Les stylites sont des ermites des débuts du christianisme, des anachorètes qui plaçaient leurs cellules au sommet d’une ruine, d’une colonnade, d’un portique ou d’une colonne pour y pratiquer une ascèse extrême. ».

 

Théodoret, évêque de Cyr, raconte son histoire et celle de Syméon qui devient malgré lui une référence sans jamais égalée.

Evêque de Cyr

 

Les deux se sont rencontrés, jadis, dans un monastère où dure était la vie.

La vocation était quotidiennement mise à l’épreuve. La concurrence entre les moines était sévère, chacun voyant chez l’autre les péchés à combattre.

La colère, l’orgueil, la gourmandise, la paresse sont sources de compétitions quotidiennes.

 

Puis, un jour Syméon partit pour se nié complètement au nom de Dieu.

Syméon veut être RIEN au nom du Tout Puissant.

Etre Rien face au Tout ….

 

Sur ce chemin, beaucoup de novices se trompent. A force de chercher, ils se perdent et abandonnent.

 

Parler de ce livre n’est pas simple.

Il y a différentes visions dans ce roman, il faut trouver son chemin face aux diverses sensations qui se disputent lors de la lecture.

Joël Baqué maîtrise la force des mots, qui même dans le silence du désert, peut être dévastatrice.

 

 

 

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