Johnny Cash
Kleist, Reinhard
lu, vu, entendu par FK - le 18/01/2019
« Je vois trop de noirceur dans ce monde. »
Cette bande dessinée sur Johnny Cash est un régal.
La vie de l’artiste est évoquée en toute simplicité. Cette bande dessinée parle des moments forts de l’existence du chanteur même si elle ne dit pas tout. Mais pour cela, il faut lire d’autres ouvrages, et il n’en manque pas.
Le graphisme est très beau. La couleur ne peut être que « noir et blanc ». En effet, il fallait bien respecter le style de l’homme en noir.
La géométrie des cases est assez éclatée, donnant du rythme et de la profondeur au récit.
Certaines chansons illustrées permettent de rentrer dans l’imaginaire de Johnny.
Le dessin de son visage est captivant, d’une précision remarquable, lorsque Kleist Reinhard évoque l’enregistrement de la chanson légendaire : Hurt.
Hurt
(Blesser)
(reprise de Nine Inch Nails)
Je me suis fait mal aujourd’hui
Pour voir si je ressens toujours
Je me concentre sur la douleur
La seule chose qui soit vraie
L’aiguille déchire une emprise
La vieille piqûre familière
Essayer de tout oublier
Mais je me rappelle de tout
Qu’est-ce que je suis devenu?
Mon ami le plus doux
Tous ceux que j’ai connus ont disparu
Finalement
Et je vous l’offre de bon cœur
Mon empire de saleté
Je vous laisserai tomber
Je vous ferai du mal
Je porte cette couronne d’épines
Au-dessus de ma chaise de menteur
Pleine de pensées brisées
Que je ne peux réparer
Sous les tâches du temps
Les sentiments disparaissent
Vous êtes quelqu’un d’autre
Je suis toujours bien ici
Qu’est-ce que je suis devenu?
Mon ami le plus doux
Tous ceux que j’ai connus ont disparu
Finalement
Et je vous l’offre de bon cœur
Mon empire de saleté
Je vous laisserai tomber
Je vous ferai du mal
Si je pouvais recommencer
A un million de miles plus loin
Je me préserverais
Je trouverais une solution.
Donc, oui cette bande dessinée est un bel hommage.
A lire sans réserve, et si vous ne connaissez pas l’œuvre de Johnny Cash, empruntez un cd à la disco et ouvrez votre cœur.
En prime, une belle chanson de Kent sur l’homme en noir et pour l’anecdote, dans le clip, les illustrations sont de Charles Berberian.
Pour en savoir plus sur Johnny Cash allez voir sur l’influx : Bob Dylan et le rôdeur de minuit et Cash unearthed.
Je Vois Des Ténèbres
Tu es mon ami
C’est ce que tu dis
Et donc tu vois
Ce qui est en moi
Souvent, nous avons bu un coup
Souvent, nous nous sommes dit tout
Mais n’as-tu jamais pu remarquer
Quelles idées me hantaient ?
Tu sais que j’ai de l’amour pour tous les gens que je connais
Tu sais que j’ai un instinct de vie ; je m’accrocherai
Mais ne vois-tu pas cette opposition qui, parfois, surgit ?
C’est une affreuse domination qui noircit mon esprit
Et que je vois des ténèbres
Et que je vois des ténèbres
Et que je vois des ténèbres
A quel point je t’aime, le sais-tu ?
Y-a-t-il un espoir que tu
Me sauve de ces ténèbres ?
Bon, j’espère bien qu’un jour, mon pote, ce soit la paix dans nos vies
Ensemble ou séparés, vieux garçons ou maris
Nous pourrons ne plus courir la gueuse et rentrer nos sourires
Eclairer pour ne plus éteindre et ne pas dormir
Mon frère sans égal ; ce n’est pas tout ce que je vois
Oh, non, je vois des ténèbres
Oh, non, je vois des ténèbres
Oh, non, je vois des ténèbres
Oh, non, je vois des ténèbres
A quel point je t’aime, le sais-tu ?
Y-a-t-il un espoir que tu
Me sauve de ces ténèbres ?
Voir dans le catalogue de la BML
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