Goscinny et le Cinéma. Astérix, Lucky Luke & Cie
Cinémathèque française
lu, vu, entendu par FK - le 07/09/2018
« Je crois qu’il faut écrire pour la bande dessinée comme il faut écrire pour le cinéma ».
Pas la peine de présenter René Goscinny.
En ce qui concerne le thème évoqué dans ce livre, le cinéma, Goscinny est tombé dedans quand il était petit.
« Quand j’étais gosse et que j’avais de bonnes notes, mon père, pour me récompenser, m’emmenait voir Buster Keaton ».
Goscinny par ses dialogues, ses mises en scène, ses scénarios ambitieux a toujours fait des ponts avec le 7ème art.
Pour lui, la bande dessinée et le cinéma sont des arts jumeaux.
Il a même fondé avec Uderzo les studios Idéfix, précurseurs de l’école française du dessin animé.
Le nombre d’adaptations de BD sur grand écran donne raison à Goscinny :
Iznogoud
Largo Winch
L’Enquête Corse
( même si la bd est une réussite totale alors que le film …)
Le combat ordinaire
Et d’autres encore.
Le catalogue de l’exposition Goscinny et le cinéma, à la Cinémathèque française, est un régal.
Il plonge le lecteur dans cet univers de bande dessinée, qu’il pensait connaître, sous un autre angle.
Il y a de la nostalgie dans la lecture, et surtout une reconnaissance du travail du maître.
Qui savait que, par exemple, derrière Rantanplan se cache Rintintin ?
Que le regard de Lucky Luke s’inspire de celui de Charles Bronson dans il était une fois dans l’ouest ?
Et là, à vous de trouver :
Si cet article, vous a intéressé alors pas de doute Goscinny et le cinéma est fait pour vous.
Et en bonus, à la fin du livre : huit bandes dessinées scénarisées par Goscinny et illustrées par ses amies de Pilote.
Voir dans le catalogue de la BML
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