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Voleur de cartes

Edouardo Lago

Comment nait un récit ? Où se trouve la frontière entre fiction et réalité ? De quoi se nourrissent les auteurs et quel est l’héritage des siècles ? E. Lago promène le lecteur à travers le monde, de Bombay à San Francisco en passant par l’Afrique. Les personnages rencontrés sont aussi improbables que l’architecture du livre, avec Kipling, Dostoïevski, Czeslaw Milosz et bien d’autres encore.

Sophie revient à Paris après des années d’absence. En surfant sur internet elle tombe sur un curieux message d’un écrivain qui diffuse ses écrits de manière anonyme. Piquée de curiosité, Sophie lit les récits et nouvelles postés et entreprend des recherches sur l’auteur. Découvrant que les messages sont envoyés de Trieste, elle décide de partir en Italie pour retrouver cet homme mystérieux.
A l’image du périple de Sophie, ce livre se construit autour de multiples aventures. Trois parties composées, chacune, de 6 récits au nom évocateur sèment la confusion entre le réel et l’imaginaire. Le lecteur entre dans un monde aux frontières narratives mal définies. L’auteur en régisseur suprême offre des histoires se déroulant à des époques et des lieux différents. Les nouvelles et les contes s’intègrent au roman créant un parcours de lecture aléatoire. A l’image du web, ce récit est une toile littéraire, un nouvel espace de découverte chapitre après chapitre, une expérience renouvelée de la pratique linéaire de la lecture.

Eduardo Lago est né à Madrid en 1954 et vit aujourd’hui à New-York où il dirige l’institut Cervantès. Après une activité de critique, il se fait connaitre avec son premier roman “Appelle-moi Brooklyn” en 2006, avec lequel il obtient le prix Nadal,le plus ancien et plus prestigieux prix littéraire espagnol.

Voir dans le catalogue de la BML

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