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La descente du Mont Morgan

Miller, Arthur

« Le seul qui ait souffert, c’est moi »

Lyman Felt est un homme hanté par la mort, il y pense sans cesse.

Ses conquêtes de la vie sont là pour combler son obsession existentielle.

C’est un jouisseur, incapable de refuser son contentement.

Il est Lyman Felt.

 

Une nuit, dans la descente du Mont Morgan, il va avoir un accident.

Et là, à l’hôpital, il ne pourra fuir ses actes.

Deux madame Felt arrivent à son chevet.

Elles ne se connaissent pas, mais toutes deux sont mariées à cet homme.

 

Et tout commence.

Les femmes, les enfants d’un côté et cet homme bien seul de l’autre.

Alors, chacun donne sa vision de la vie.

 

Pour Théo, celle qu’il a épousée voilà bien longtemps, « la monogamie affermit la famille. Baiser au hasard, ça la mine. ».

Pour Leah, la deuxième épouse, la femme doit rester célibataire pour montrer sa maturité. Ce qui ne l’a pas empêchée de succomber à Lyman.

 

D’autres thèmes divers et variés sont abordés dans cette pièce.

La situation est grave et en même temps très humoristique. Il n’y a aucun temps mort.

Le dilemme est que Lyman Felt a rendu ces deux femmes très heureuses.

 

La Descente du Mont Morgan (The Ride Down Mt. Morgan) n’est pas la pièce la plus connue de l’auteur. Nous vous invitons à la découvrir.

Arthur Miller décrit, ici, une Amérique où « l’hypocrisie de la liberté absolue rencontre l’hypocrisie de la répression ».

 

http://laregledujeu.org/files/2014/08/miller.jpg

Voir dans le catalogue de la BML

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