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Prospérité, puissance et pauvreté : pourquoi certains pays réussissent mieux que d’autres

Daron Acemoglu, James Robinson

Pourquoi certains pays sont-ils riches et d’autres pauvres ? C’est la question abordée par deux éminents économistes américains dans un ouvrage de 2012 récemment traduit en France.

Publié en 2012, le livre de Daron Acemoglu et James Robinson avait connu un très grand succès outre atlantique. Alors que l’analyse économique du développement met souvent l’accent sur les facteurs géographiques (disponibilité des ressources) ou culturels (le rapport au travail), les auteurs décident de croiser les approches historiques et politiques pour montrer que ce sont les institutions mises en place qui déterminent avant tout la possibilité de développement d’un pays. Basant leur travail sur un impressionnant échantillon d’exemples – Empire romain, cités-États mayas, Union soviétique, Botswana, Zimbabwe, Chine… – ils distinguent les institutions inclusives, qui limitent l’exercice du pouvoir et privilégient le respect des libertés, des institutions extractives, qui extraient les richesses au profit d’une élite, créent des barrières et génèrent in fine moins de prospérité. Un livre dont la pertinence du propos et l’écriture fluide invitent à se plonger dans l’histoire économique des pays abordés.

Voir dans le catalogue de la BML

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