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Crépuscule du tourment

Léonora Miano

4 voix de femmes nous parlent du même homme, Dio. Sa mère, la femme qu’il a quittée parce qu’il en était trop épris, celle qu’il doit épouser et enfin, sa sœur. Chacune livre ses regrets, ses secrets, ses difficultés à trouver sa place dans ce pays d’Afrique Subsaharienne jamais nommé. Elles parlent de famille, de sexe – sans tabou-, de douleur, de spiritualité mais aussi de classes sociales, de colonialisme et de traite transatlantique. Avec rage. Avec puissance et liberté.

Léonora Miano nous offre quatre magnifiques portraits. La force du roman est aussi dans la langue, dans ce phrasé ciselé si particulier et d’une grande richesse sémantique. Une écriture exigeante, à savourer lentement. On regrettera cependant quelques passages un peu laborieux lorsque la théorie se fait trop prégnante ….

Voir dans le catalogue de la BML

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