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Concerto pour piano, concerto pour violoncelle

Gilbert Amy

Voici de la musique pure, pour le plaisir de l’orchestre et de l’instrument. Pas de programme descriptif ou de manifeste compositionnel, mais un tableau vivant de rythmes, de textures et de couleurs.

Le Concerto pour piano est une fête pulsée, tonique et volubile, L’instrument gronde et cabriole, entre coulées prestes, fusées crépitantes et chant percuté. Une bacchanale subtile pour un clavier qui jubile, au cœur et autour d’un orchestre qui le lui rend bien. Pour autant, cet oiseau de feu ne flambe pas. Il anime avec précision et doigté une forêt d’instruments en alerte, qu’il cingle et cajole avec beaucoup de grâce.

Un  même élan vital anime le Concerto pour violoncelle. Mais ici, l’œuvre faite de 7 mouvements enchaînés prend d’avantage le temps d’intermèdes et de moments suspendus. Le violoncelle tranchant et boisé de Queyras y distille un lyrisme sans effusion. La partition maintient une tension captivante, pleine de frissons, d’éclairs et de rafales, comme une danse en clair-obscur, fébrile et sensuelle.

Concerto pour piano. 1er mouvement

 

Concerto pour violoncelle. V : Aérien, suspendu, quasi senza tempo

Voir dans le catalogue de la BML

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