Ce qui relie
Genefort, Laurent
lu, vu, entendu par FK - le 28/09/2018
Manœuvrer pour priver les nouvelles compagnies de capital est une arme vieille comme les mondes.
Après un atterrissage catastrophique, Lenoor et Hummel se trouvent coincés sur une planète du réseau interstellaire.
Lenoor n’est pas blessée. Elle a, donc, le temps de visiter ce monde et va germer une idée.
Quant à Hummel, il est dans un état déplorable, mais cela ne va pas durer, un exosquelette va lui rendre sa liberté de mouvement. Il est en trop mauvais état pour avoir recours aux clones médicaux, si un bras avait été arraché cela aurait été plus simple.
Lenoor et Hummel sont des routiers de l’espace, ce sont des transporteurs. Ils parcourent le cosmos par les portes des Vangk.
Ces portes permettent de voyager instantanément d’un point à un autre de l’univers, laissées par l’ancienne race disparue des Vangk.
Les raisons originelles de ces constructions sont inconnues.
Mais ces portes sont toujours en marche et les habitants des diverses planètes les utilisent.
L’idée de Lenoor est de créer une compagnie de transport indépendante : la Spire.
Mais les multinationales ne seront pas d’accord et l’aventure commencera.
Spire est un roman de Laurent Genefort.
Ce premier volume transporte les lecteurs dans l’univers de tous les romans de Genefort : les Vangk.
Les thèmes sont puissants :
– l’économie où le capitalisme, les magouilles qui se propagent dans le cosmos
– la loyauté, l’amitié, l’aventure
– la découverte de nouveaux mondes, coutumes, sociétés.
Les personnages, les Navis évoluent selon le récit.
Par exemple, Hummel, héros décapant, va être à l’origine de l’évasion d’une population opprimée au fin fond des confins.
Et la Spire devient une puissance à son tour.
Alors, que va devenir la philosophie de base de la Spire ?
La fameuse idée de création d’une société de Navis : commandant(e)s libres, soudés, prenant le choix de commercer avec les zones les plus éloignées, les plus pauvres ; les plus délaissées…
On le verra sûrement dans le deuxième tome.
Lire du Genefort est toujours puissant et naviguer avec lui dessine une belle fresque de space opéra.
Utopiales 2017 : l’interview de Laurent Genefort.
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