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Brûlées

Castellarnau, Adriadna

« Je survivrais comme les cafards. Dure et farouche. »

Adriadna Castellarnau livre, ici, son premier roman.

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Le style est impeccable, limpide, les mots coulent laissant une sensation de finesse. Il y a une certaine douceur, un rythme lent et apaisant dans ce récit.

Mais si la prose est belle, elle transmet, aussi, une sensation de froid, de sec, de cendre.

Ne nous bernons pas, « Brûlées » est un roman d’anticipation cataclysmique.

 

La terre est en souffrance extrême. Et l’humanité n’a plus qu’à mourir.

 

Pourquoi nous n’en savons rien mais nous pouvons le deviner en y calquant les problèmes d’environnent actuels.

Plusieurs hypothèses seraient valables pour en arriver là.

 

« Brûlées » est un roman où l’homme, le mâle est en perdition, en survie, perdu.

L’avenir, s’il existe, ne peut être que pris en main par les femmes.

« Brûlées » se divise en plusieurs chapitres qui peuvent converger les uns vers les autres. Ce que ces récits dévoilent, c’est l’émergence des incendies volontaires comme pour purifier l’humanité face au néant.

 

« Le monde se meurt. Peut être est-il déjà mort, mais des survivants l’habitent encore. Ils font des pactes sur la manière de mourir de faim, défendent leurs austères possessions, prient le long des chemins et abandonnent leurs enfants, soit pour qu’ils aient une vie meilleure, soit par épuisement. »

 

Ce roman est envoûtant et garde à la fin du récit un mystère terrifiant.

 

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Voir dans le catalogue de la BML

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