logo-article

Audimat

Revue

Ceci n'est pas une chronique de disque. Notre coup de cœur est cette fois une revue pop moderne, convaincante et convaincue que les mots peuvent participer de la beauté de la musique surtout lorsqu'ils s'éloignent peu ou prou du seul exercice critique ou parviennent à le ranimer - dans ces deux cas AUDIMAT fait mouche.

Depuis son numéro 0 la revue se présente comme un prolongement écrit de l’exigence programmatique des Siestes Electroniques et de ses instigateurs toulousains. Constituée de traductions et d’articles originaux, elle renouvelle le genre avec érudition et crée modestement une nouvelle façon d’envisager l’histoire de la musique pop au sens large.

AUDIMAT ne mesure rien et c’est une bonne nouvelle. A l’image d’un article réjouissant de Drew « Matmos » Daniel, puissamment intitulé A Rant Against The Quantification Of Aesthetics, publié à l’origine dans le magazine The Quietus et traduit dans le numéro 4 – Contre la quantification du beau : treize raisons pour lesquelles je ne peux choisir mes treize disques préférés. Dans ce même numéro il est aussi question du français chanté, du glitch ou encore du label Ocora.

AUDIMAT ne mesure rien donc, préférant laisser le champ libre à toutes les possibilités de (re)découvertes au travers d’une appréhension globale de la notion pop de Rihanna à Drexciya. Une conduite sans fard, sans cynisme et sans mépris. Chaque numéro ouvre un peu plus la réflexion et les diverses manières d’appréhension de la plus intangible des expressions artistiques qu’est la musique. Aussi croise t-on ici aussi bien esthétique et sociologie, essai et récit ; à chaque livraison, entre six et huit dossiers envisagent, explorent, décortiquent, bref documentent en dehors de toute actualité.

C’est simple, audacieux, chic, curieux, stimulant.
Et par-dessus tout passionnant.

 

Voir dans le catalogue de la BML

Tags

Partager

Poster un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *