Mainstream vs stream of consciousness

Publié le 25/09/2018 à 08:00 - Modifié le 27/09/2018 Léa G

C’était il y a cent ans, en 1918, que pour la première fois fût utilisée la notion de « courant de conscience »(traduite de l’anglais Stream of consciousness) pour déterminer un mode de narration en littérature.

Ce mode de narration consiste grosso modo à suivre la pensée des protagonistes au cours de leurs actions, nous plongeant dans un discours parfois décousu, au plus proche du moi intérieur des personnages, un procédé littéraire puissant et novateur s’il en est.

Pourquoi souligner un tel anniversaire alors qu’il y aurait tant de chose à dire ailleurs en littérature, avec cette énième rentrée littéraire ?

 

 

Parce que justement : le courant de conscience a bouleversé tous les codes de l’écriture de fiction, et  c’est cette narration si particulière qui réunit tous les plus grands écrivains modernes.

Léon Tolstoï, James Joyce, Virginia Woolf, William Faulkner ou encore Malcolm Lowry en ont été de fervents représentants, tous pionniers d’une nouvelle littérature, porteuse d’une modernité incontestable et qui aujourd’hui s’impose en référence suprême de nos très chers auteurs contemporains.

De là le lien avec notre actualité littéraire : Tous les auteurs que vous aimez aujourd’hui sont –de près ou de loin- les descendants de ces grands écrivains, qui reviennent d’ailleurs dans la liste de quasiment tous leurs confrères contemporains lorsqu’on leur demande quelles ont été leurs influences les plus marquantes.

 

Alors, pourquoi ne pas revoir ses classiques avant de goûter à toutes les nouveautés de LA rentrée ?

 

La guerre et la paix, Léon Tolstoï (1869).

Ulysse, James Joyce (1922).

Vers le Phare, Virginia Woolf (1927).

Le bruit et la fureur, William Faulkner (1929).

Au dessous du volcan, Malcolm Lowry (1947).

 

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