John Williams : à la redécouverte d’un écrivain méconnu

- Modifié le 03/09/2018 gjoly

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John Williams

John Edward Williams (1922-1994) fait partie de ces auteurs tombés injustement dans l’oubli et miraculeusement tirés du purgatoire à la faveur d’une redécouverte opportune.

Natif du Texas, John Williams fera carrière à l’université de Denver où il enseignera la littérature.Son parcours d’écrivain commence en 1948 lorsqu’à 26 ans il fait paraître son premier roman, Nothing but the night.

Ce n’est que douze ans plus tard qu’il publie son second ouvrage, Butcher’s crossing, où il s’aventure dans les grands espaces en narrant la rude initiation d’un jeune citadin à la vie sauvage dans les années 1870. Entraîné dans une chasse au bison au fin fond du Colorado, son périple va se transformer en véritable « survivor » lorsque l’hiver va s’abattre brutalement sur l’expédition.

En 1965 il fait paraître son roman le plus connu, Stoner, où il rompt radicalement avec son précédent ouvrage en racontant la vie d’un modeste professeur de lettres dont l’existence est marquée par les déceptions professionnelles et sentimentales mais transcendée par son amour de la littérature et sa profonde intégrité.

Ses ouvrages se distinguent notamment par leur style épuré et surtout par les personnalités de ses héros, qui peinent à s’accommoder du monde qui les entoure et qui trouvent refuge dans leurs idéaux et leurs rêves.

Son troisième et dernier roman Augustus, sur la vie de l’empereur romain, lui valut le National Book Award en 1973.

En France il aura fallu attendre 2011, et une traduction enthousiaste de Stoner par Anna Gavalda, pour découvrir cet écrivain injustement méconnu.

A ce jour Augustus, tout comme Nothing but the night, demeure non traduit en français. De futures découvertes en perspective ?

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