“Femmes de réconfort” : tensions entre Séoul et Tokyo
Publié le 09/01/2017 à 16:44 - Silo moderne
Les relations entre la Corée du sud et le Japon sont plus que tendues : en dépit d’un accord en 2015, des militants sud-coréens ont installé à Busan (Corée du sud) une statue à la mémoire des esclaves sexuelles de l’armée japonaise au cours de la seconde guerre mondiale, ravivant ainsi un contentieux historique. Le 6 janvier 2017, le premier ministre japonais Shinzo Abe a ainsi rappelé son ambassadeur à Séoul en signe de protestation.
“Femmes de réconfort” est le terme qui désigne les nombreuses femmes coréennes (mais aussi chinoises) enrôlées de force dans les maisons de prostitution militaires japonaises – maisons de réconfort – pendant la Seconde Guerre mondiale. Nombre de Sud-Coréens y voient le symbole des abus et violences commis par le Japon durant sa domination coloniale, de 1910 à 1945.
Pour mieux comprendre cette actualité qui fait appel à un aspect méconnu de l’histoire, rien de tel que quelques lectures :
- Les détails de cette actualité sont à lire dans Le Monde, La Croix…
- Byun YOUNG-JOO et Hélène CIXOUS, À propos de l’affaire des “femmes de réconfort” de l’armée japonaise. La cinéaste Byun Young-Joo s’entretient avec Hélène Cixous, Clio. Histoire‚ femmes et sociétés [En ligne], 17 | 2003, mis en ligne le 11 juillet 2006
- Lévy Christine, “Femmes de réconfort” de l’armée impériale japonaise : enjeux politiques et genre de la mémoire, Violence de masse et Résistance – Réseau de recherche, [en ligne], publié le : 14 Mars, 2012,
- La maison du partage : rencontres avec d’anciens esclaves sexuels de l’armée japonaise en Corée, film réalisé par Hein S. Seok (DVD)
- Femmes de réconfort : esclaves sexuelles de l’armée japonaise, par Jung Kyung-a (Bande déssinée)
- Les sort des “femmes de réconfort”, mini-reportage sur Arte
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