Fat checking
Publié le 21/01/2017 à 15:37 - Boxer
Il semblerait donc –mais c’est du off- que Donald Trump se soit docilement confié à un journaliste du New-Yorker qui traînait dans les couloirs de la Maison Blanche à la recherche d’un lettré.
Extraits :
Vous savez, a-t-il commencé par avouer, j’ai toujours eu une estime profonde pour nos romanciers américains. Par exemple, vous voyez, j’adore Philip Roth. J’ai une admiration sans borne pour son œuvre.
Mais j’aime également relire avec un plaisir gourmand Mark Twain, Richard Brautigan ou James Baldwin. J’ai un faible aussi pour Richard Ford dont le lyrisme feutré enchante mes soirées. Je pleure souvent en relisant les nouvelles de Raymond Carver. Et je suis jaloux de Jim Harrison qui décrit avec une plume si galvanisante la vie américaine dans sa dimension la plus sauvage.
Parfois je pense aussi à Salinger, Steinbeck ou Toni Morrison dont les œuvres ont nourri ma vision du monde et apaisé bien souvent mes démons intérieurs.
Oui, tous ces auteurs, j’ai à cœur de vous les citer aujourd’hui car ils ont compté pour moi comme ils compteront encore dans l’avenir.
Cet entretien est bien entendu une fiction.
Une pensée pour nos romanciers américains.
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