Bob l’éclair littéraire (822 000 euros)
Publié le 13/10/2016 à 15:27 - Modifié le 14/10/2016 Boxer
Il a chanté. Il chante. Il chantera. Notre Bobby Dylan, non content de faire le tour de la planète avec ses titres inoxydables, vient de se voir décerner le Prix Nobel de la paix littéraire.
Eh bien soit. On ne peut pas dire qu’à Stockholm, on se tourne les pouces à rien faire.
Imaginons un peu la scène dans les hautes sphères de la planète Nobel :
Le président du jury : bon, les gars et les filles, rangez vos tubes à rennes, va falloir causer prose et Nobel. Vous sentez quoi cette année ?
Un monsieur haut placé : Pfffff. Si on avait un Camus ou un Beckett, ça serait quand même plus simple, non ?
Une dame haut placée : on pourrait remettre un prix Nobel à Umberto Eco, ça ferait le buzz et ça serait top classe, non ? Genre un Nobel posthume.
Le monsieur haut placé : t’en as d’autres comme ça ?
Le président du jury : dis, Ida, ça va, on t’ennuie pas ? Tu pourrais enlever au moins tes écouteurs.
Ida : J’écoute Dylan, j’ai autre chose à faire que d’écouter vos sornettes.
L’œil du président du jury soudain s’éclaircit à l’évocation du chanteur, et à la façon dont il humecta sa lèvre supérieure, le jury comprit qu’un nom nobélisable venait de jaillir dans le cerveau excité du président.
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